LEMUEL / Voyages Minuscules : Lost In Traditions

LEMUEL/VOYAGES MINUSCULES
CIE LES NUAGES NOIRS
D'après "Les Voyages de Gulliver" de J. Swift une création originale tout public à partir de 10 ans

PROCHAINES DATES DE REPRESENTATIONS 2020
CCM Limoges, Jean Gagnant, Limoges
4 Février/ 9h30 et 14h30
5 Février/15h
La Guéretoise de Spectacle, Guéret
20 Mars/ 14h30 et 20h
L'Empreinte, Théâtre de Tulle
26 Mars/ 14h30
27 Mars/ 14h30 et 20h30

Texte : Jean-Marie Clairambault
Mise en scène : Martina Raccanelli
Avec : Thibault Chaumeil, Guillaume Delalandre, Clément Delpérié, Timothée François
Direction musicale : Thibault Chaumeil
Assistance à la mise en scène : Elodie Chamauret
Costumes : Maud Vinchon
Equipe scéno, construction, lumière : Pierre Fouillade, Jean-Luc Latour et Silvio Martini
Production : Lost in Traditions

“Je m'appelle Lemuel, comme Lemuel Gulliver. « Les voyages de Gulliver », vous connaissez ?“
Notre Lemuel à nous n'est pas un médecin du royaume d'Angleterre du XVIII siècle, mais un jeune homme d'aujourd'hui, fuyant, comme le Lemuel de Swift, la banalité de la vie quotidienne.
Le même dépaysement et la même soif d'aventures mènent les deux Lemuel à quitter le berceau familial et à se livrer à des voyages extra-ordinaires. L'imaginaire jaillit directement des protagonistes : de leur regard et de leur besoin d’altérité pour comprendre le monde. Et on s’aperçoit rapidement qu'ils ne font que décliner, dans leurs rêveries plastiques et théâtrales, les clichés de leurs vies privées et les absurdités des lois sociales.
Les “visions” deviennent force de décryptage et de compréhension du réel : le jeu théâtral, l’enfantin et la disponibilité au fantastique deviennent ici les conditions nécessaires pour faire exister le récit.

“Un voyage ça se commence n'importe quand – de n'importe où”
Notre Lemuel à nous est un jeune homme perdu dans le monde contemporain. Il s'égare, ne se retrouve pas dans les repères que la société dessine pour lui. De là, commence son voyage, sa fuite en avant, en quête de sens, dans un monde qui ne semble rien lui offrir de vrai.
Tout commence un jour au collège, dans l’étouffement de règles imposées : le rythme d'une journée ordinaire est donc bouleversé par des basculements dans le fantastique qui lui ouvrent la porte des mondes de Swift. Le collège se déforme et se transforme en un lieu où réalité et imagination s'entremêlent.
Et tout cela émane de Lemuel, de ses errances intimes, de sa capacité à voir au delà du visible. C'est de Lemuel que la grande question de la vérité (subjective, sensible, onirique) nous vient.
Son imagination, ses rêves, ses rencontres nous conduisent dans une traversée à la recherche des traces laissées par la figure la plus importante de sa vie : sa mère. Une mère absente qui lui a légué la curiosité, lui a enseigné à se fier à ses sensations, à savoir poétiser le quotidien et à chercher des alternatives.

TEASER
https://www.youtube.com/watch?v=MziXff6Ph2s

“À deux on fait juste deux fois tout seul”
“ Les Voyages de Gulliver sont une occasion extraordinaire de parler du possible et de l’impossible, des potentiels et des limites d’un théâtre d’acteur et d’un théâtre physique.
Au plateau, il s’agit d’accompagner un musicien et trois comédiens à se mettre à la disposition de ce défi. Je vois un travail autour des limites narratives du comédien et par delà celle de l’humain tout entier. Pour y parvenir, musicien et comédiens doivent être disposés à « forcer » ensemble les frontières physiques et narratives que le médium théâtral impose.
J’ai voulu un plateau essentiellement masculin pour communiquer cette sensation de multiplication du personnage principal : des frères et un chien qui incarnent à tour de rôle les diverses facettes de l'identité de Lemuel.”

Martina Raccanelli – Metteur en scène

“Les chiens ça ne parle pas”
Le musicien au plateau est aussi un personnage. Il n'est pas un chien commun, il “regarde” les passants en voyant plus loin, en devinant leurs pensées. Il joue sa musique qui envahit l'espace et qui parle d'enfance, de croyance, de rêves.
Un chien qui joue, qui parle, qui témoigne l'importance de se fier à ses intuitions : il y a là quelque chose de l’ordre du rêve (comme dans le jeu théâtral et la scénographie) un rêve nécessaire pour raconter l' histoire de cette humanité fragile et perdue dans la brume matinale.
Ce chien est le lien avec ce que l'on ne doit pas oublier en grandissant : un voyage commence quand on veut, où l'on veut. Il est là pour rappeler au jeune homme qu'il ne faut pas qu'il oublie son enfance, l'art de se perdre, le droit à l'imagination. C'est cela que ce chien raconte à Lemuel et aux spectateurs adolescents conviés à rencontrer les errances de ce jeune homme.

COPRODUCTIONS : CCM LIMOGES / L'EMPREINTE - SCENE NATIONALE / THEATRE LE CHATEAU CDC4B / AUDITORIUM SOPHIE DESSUS /
OARA - RESIDENCES HORS LES MURS
AVEC LE SOUTIEN DE : RÉGION NOUVELLE AQUITAINE / THEATRE DU CLOITRE / ADAMI / SPEDIDAM / MAISON MARIA CASARES / LA GUÉRETOISE DE SPECTACLE / Réseau «Accompagner la création jeune public en Haute Vienne, Nouvelle Aquitaine» / Cie Florence Lavaud - Chantier Théâtre.

Direction Artistique : Martina Raccanelli 06 95 29 00 37 martina.raccanelli@gmail.com
Administration : Marion Rouly 07 87 22 49 17
Diffusion : Marine Séjourné 06 45 71 56 51 / diffusion.lesnuagesnoirs@gmail.com

REPORTAGE OCTOBRE 2019 UZERCHE
https://www.youtube.com/watch?v=myvHWGfLb1g